Spécialité HLP

Commentaires et réalisations d’élèves

« Les Souffrances du jeune Werther »
(1774) de J.-W. von Goethe.

Dans la lettre qu’il adresse à son ami Wilhelm, tirée du roman épistolaire Les Souffrances du jeune Werther (1774) de J.-W. von Goethe, Werther exprime sa passion pour Charlotte, il décrit les émotions que cette jeune femme suscite chez lui, et la capacité qu’elle a d’apaiser sa nature tourmentée.

Mais je ne pense pas que le débordement émotionnel que manifeste ici le héros soit seulement lié à son sentiment amoureux. Il me semble que son tempérament-même, hypersensible et excessif, joue un rôle majeur dans le désespoir qu’il éprouve devant l’impossibilité de voir jamais son amour se réaliser, puisque Charlotte est fiancée, et dans sa décision de se suicider.

Par ailleurs, j’ai été étonné d’apprendre que la lecture de cette oeuvre aurait provoquée, à l’époque, une vague de suicides chez des jeunes hommes qui se seraient identifiés au héros. Un roman qui semble avoir illustré de manière plutôt exagérée le mouvement du Sturm und Drang (Tempête et passion) auquel il appartient …

Ilya F., élève de la spécialité HLP en classe de Terminale.

« Après trois ans »
Poèmes saturniens (1864) de P. Verlaine.

La première chose qui m’a frappé dans le poème « Après trois ans » tiré des Poèmes saturniens (1864) de P. Verlaine, c’est l’évocation du temps, de son usure qui change un évènement radieux en un souvenir mélancolique, le regret que le jeune poète a de l’époque où il vivait des moments heureux auprès de sa cousine bien-aimée, Élisa.

C’est ce temps invisible mais tout-puissant que j’ai souhaité représenter à travers la statue de la « Velléda » mentionnée dans le texte qui, je l’espère, a conservé des traces de sa beauté passée, malgré les ans écoulés …

Enzo B., élève de la spécialité HLP en classe de Terminale.

« Un Hémisphère dans une chevelure »
Le Spleen de Paris (1869) de C. Baudelaire.

Ce que je trouve fascinant dans « Un Hémisphère dans une chevelure » Le Spleen de Paris (1869) de Charles Baudelaire, c’est l’intensité des sensations que suscite Charles Baudelaire par la richesse des images qu’il emploie. Il transforme un simple détail du corps de sa bien-aimée Jeanne Duval en un univers à part entière, où il s’enivre de parfums capiteux et où il voit « l’infini de l’azur tropical ». La chevelure, lieu de l’intime, devient un ailleurs où le poète peut se réfugier et fuir la banalité du quotidien. Les longues phrases lyriques de C. Baudelaire nous emportent dans une sorte de vertige poétique. On ressent presque physiquement les odeurs, les textures, l’atmosphère qu’il décrit. Cet écrivain génial sait capter l’essence de la beauté dans ce qui semble ordinaire et transformer « la boue en or ».

Circé S., élève de la spécialité HLP en classe de Terminale.

Des sorties culturelles

L’avis des élèves sur les représentations…